Voici des extraits de la lettre ouverte envoyée par le Président de l'Association la casamaures d'hier et d'aujourd'hui au nom du Conseil d'admininistration.  

Lettre ouverte au maire,

Monsieur Ollivier. Mairie de Saint-Martin-le-Vinoux. 38 950.

Le 17 octobre 2001

"Le petit Nice" c'est ainsi qu'on surnommait les côteaux du mont Jalla, bénéficiant d'un microclimat bénéfique jadis pour les célèbres vignobles du clergé du chapitre Saint André de Grenoble. Aujourd'hui des plantes et des arbres exotiques sont à inventorier sur les contreforts de la Bastille. Mais le plus remarquable est un vénérable tilleul de 400 ans.

Nous vous rappelons la chronologie de nos efforts pour que vous protégiez le patrimoine de notre commune. Chaque année depuis 16 ans, l'association dans ses rencontres avec les maires successifs, propose que ce patrimoine végétal soit protégé et bénéficie de soins de spécialistes.

Depuis plus d'une décennie, (cf. article En Bref 1990), nous demandons à la municipalité une intervention pour restaurer cet arbre remarquable et valoriser ses abords comprenant une croix de pèlerinage où jadis les enfants lançaient en chantant des pétales de roses blanches en mai.

En 1993, du goudron d'agrandissement de la route pour la maison de retraite du Planeau a été déposé sur ses racines, accélérant sa dégradation en coupant son alimentation en eau de pluie. En toute connaissance de dossier, vous êtes informé que la sécheresse depuis le détruit chaque été.

En 1997, le Conseil général de l'Isère a contribué à la réalisation avec la FRAPNA d'un "Inventaire des arbres remarquables" et aide les initiatives de valorisation de l'environnement.

Printemps 2000, vous aviez dûment noté lors de notre rencontre en mairie, l'urgence à intervenir, à déposer les demandes de subvention "sur les espaces naturels sensibles";

Le 12 septembre 2000 , Madame Gargery, ingénieur agronome, spécialiste conseillée par Serge Gros, directeur du CAUE est venue l'estimer et donner des conseils à M. Charrel, directeur du patrimoine, élu Guillet-Revol.

La première intervention simple étant d'enlever le goudron afin d'hydrater correctement l'arbre centenaire, informations transmises aux élus concernés.

Une plaque de datation ne suffit pas à soigner un arbre remarquable détérioré par du goudron, des parkings de voitures sur ses racines…

Le 12 janvier 2001, le deuxième devis réactualisé, demandé aux spécialistes de Baobab par la mairie, (devis 40 000f)

- deux branches charpentières ont été coupées, le mutilant pour assurer la sécurité routière (rapport ONF).

Monsieur Terraes, nouvel élu aux travaux rencontré en juin est également au courant.

Ce dossier a été transmis en août dernier, à l'élue Madame Hacques, Madame Dumas est également au courant…

Malheureusement, la restauration et la réhabilitation ne sont toujours pas officiellement décidées. A ce jour, aucune demande de subvention n'est faite par la municipalité et les services techniques pour sauvegarder ce témoin de l'histoire locale. ( 2 Subventions: Conseil général de l'Isère et Direction Régionale de l'Environnement)

En urgence selon les devis de spécialistes arboricoles, il faut des soins en période hivernale pour sauver ce patriarche végétal, en entrée du Parc Régional de Chartreuse.

Monsieur le maire, nous habitants ainsi que des associations locales et départementales, demandons que vous preniez une décision au plus vite, permettant de déposer une demande de subvention pour un chantier de restauration arboricole programmable début de l''année 2002.

"La casamaures d'hier et d'aujourd'hui, le 17 octobre 2001".